You can enable/disable right clicking from Theme Options and customize this message too.
logo

Women of the coal mine


Women of the coal mine

They are only a dozen in Europe. Semsa is one of them. In the city of Breza, Bosnia and Herzegovina, , this fifty-years-old woman dives each day in one of the hoses of the coal mine "Sretno". "Good luck" in Bosnian. Her role ? Manage inventory and distribute dynamite and tools to minors. More than 450 meters deep, she gives to the 850 minors different explosives to harvest black coal, in extremely dangerous conditions. Methane, humidity, heat, carbon dioxide ... For over 30 years, this coquette housewife, despite her hands blackened by soot, has been working in silence and total darkness of the tunnels of the mine, in fear of explosions or collapses. She walks alone sometimes for hours, with his headlamp as only guide through the maze of hundreds of kilometers.

In 1984 Semsa, Sabica and Almedina were part of one generation of women from the former Yugoslavia to be able to enter this world of men. A legacy of the Soviet era for equal work between the sexes and in which Semsa has made her place thanks to her humor. In a year and a half, these women miners will be retired ... This will be the end of women in coal mines through all Europe.


A 400 m sous terre, dans les pas de Semsa

Elles ne sont plus qu’une dizaine dans toute l’Europe. Et Semsa est l’une d’entre elles. En Bosnie-Herzégovine, à Breza, cette femme d’une cinquantaine d’années plonge chaque jour dans un des boyaux de la mine de charbon « Sretno ». « Bonne chance » en bosnien. Son rôle ? Gérer les stocks et distribuer dynamite et outils aux mineurs. A 450 m sous terre, elle donne aux 850 mineurs notamment des explosifs pour récolter le charbon noir, dans des conditions extrêmement dangereuses. Méthane, humidité, chaleur, dioxyde de carbone… Depuis plus de 30 ans, cette mère de famille coquette, malgré ses mains noircies par la suie, travaille dans le silence et le noir absolu des tunnels de la mine, dans la crainte d’explosions ou d’effondrements. Elle marche parfois seule pendant des heures, avec pour seul guide dans ce dédale de plusieurs centaines de kilomètres sa lampe frontale.

En 1984, Semsa, Sabica et Almedina ont fait partie de la seule génération de femmes d’ex-Yougoslavie à pouvoir entrer dans cet univers d’hommes. Un héritage de l’ère soviétique en faveur de l’égalité de travail entre les sexes et dans lequel Semsa s’est fait sa place grâce à son humour et ses répliques sans égal. D’ici un an et demi, ces dernières femmes mineurs partiront à la retraite…Ce sera alors la fin des femmes dans les mines d’Europe.

In Portfolios